Le premier concerne la commune de Sermaise (Essonne).
Une clôture posée le long des voies du RER C empêche les animaux d'accéder à leurs points d'eau. Cette clôture répond à des normes de sécurité et
Stéphanie MORISSON, responsable pôle « Biodiversité » à SNCF réseau, nous a transmis les documents qui cadrent l'action de son entreprise.
Cela a permis à l'association Sermaise environnement de faire des propositions d'aménagements compatibles avec les exigences en matière de sécurité. Elle a notamment préconisé d'aménager un passage pour la grande faune aux abords de la gare en remplaçant les clôtures par des «haies défensives » (compte-rendu disponible sur demande).

Le second dossier a trait aux talus ferroviaires sur la commune de Chaville (Hauts-de-Seine).
Les coupes rases pratiquées sur les talus sont évoquées ainsi que la possibilité d'y implanter des jardins. Une étude a été demandée par la ville de Chaville à Agro Paris Tech pour savoir si il est possible d'implanter des jardins partagés le long de la voie. Irène NENNER, présidente d'Environnement 92, manifeste son intérêt pour ce projet et demande à y être associée.

En juin, une réunion a également été organisée à notre demande sur la question des pics de bruit et des vibrations. La réunion a porté sur ce qui pouvait être mis en place pour obtenir que les décrets d'application de la loi LOM soient promulgués. Il en ressort que SNCF réseau entre dans une phase d'observation ou d'expérimentation (2022-2025) et que rien ne peut être fait pour l'instant.

Enfin, une série d'échanges ont concerné le renforcement d'une trame verte et bleue à Aulnay-sous-Bois.. Notre fédération de Seine-Saint-Denis a réalisé des cartes de paysages qui montrent que des synergies peuvent être trouvées entre l'entreprise L'Oréal, qui souhaite faire de son usine une réserve de biodiversité, et SNCF réseau qui peut créer un corridor entre l'usine et le canal de l'Ourcq, en renforçant la trame verte sur les talus dont elle a la charge. L'étude de ce projet doit se poursuivre en 2022
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